Le blog de Sylvie Etche

Tout commence par un titre intriguant.

Pour moi, les cathares, ça n’évoque pas grand-chose si ce n’est des châteaux touristiques.

Puis commence l’histoire, au moment où s’achève la carrière de Richard Quayrane, lieutenant de police parisien. A la fois réfractaire aux évolutions exigées par sa profession et dévasté par la mort de son épouse, il jette l’éponge et prend sa retraite. Pour couronner le tout, son fils vient de quitter le foyer familial. Esseulé et désœuvré, il est au bord de la dépression.

Pourtant un curieux appel téléphonique vient bientôt réveiller ses instincts. Un notaire lui apprend qu’un ami d’enfance, qu’il n’a pas revu depuis des décennies, vient de lui léguer son appartement toulousain, son chien, et ... une bien curieuse mission. Presqu’à contre cœur il accepte de s’y rendre. Alors va débuter l’une des enquêtes les plus passionnantes et les plus dangereuses de toute sa carrière.

Dans la ville de son enfance, le lieutenant en perdition va non seulement retrouver son passé, mais bien se retrouver lui-même. Ce roman est bien plus qu’une simple énigme policière : c’est l’histoire d’une résurrection.

J’ai aimé de nombreuses choses dans ce roman :

-         les personnages, dont celui attachant de Richard Quayrane, véritable ours qu’il faut apprivoiser. Et mention spéciale pour celui de Takos !

-         l’originalité de l’intrigue policière

-         le double niveau de lecture du roman

-         le décor toulousain authentique, à l’instar de la cathédrale Saint-Etienne ou encore de la coquille Saint Jacques de l’Hôtel Dieu comme incroyables lieux stratégiques de l’énigme 

-         le style efficace et sans fioritures de l’auteur, avec souvent de magnifiques phrases ou réflexions à dimension philosophique 

-          et enfin la façon du roman de mêler fiction et éléments historiques, pour me faire découvrir tout un pan de l’histoire cathare que je ne soupçonnais pas. Et enfin le titre s’explique, de bien jolie façon…