Le blog de Sylvie Etche

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Le goût des cendres - Diego ARRABAL

 

 

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Quatrième de couverture :

 

Ils sont trois, la quarantaine triomphante à la fin des années 1980. Lui, cadre de la fonction publique, partage sa vie entre Beate, sa compagne, et son travail. La sérénité d'un amour partagé, la douceur d'un bonheur familial et des perspectives professionnelles assurées constituent un cadre personnel idyllique. 
Elle, Katia, croise sa route et tout bascule. Femme brisée par la vie, elle suscite chez lui une attirance romanesque qui se transformera rapidement en un amour frénétique et dévorant. 
Abandonnée, Beate devient un fantôme de plus en plus envahissant. Une rivale occulte d'autant plus terrifiante que Katia est complice de toutes les ruses qu'a déployé son amant pour masquer leur liaison. Dès lors, tout devient chez lui signe de duplicité. Les doutes, la culpabilité et l'angoisse tissent un filet de plus en plus serré qui étouffe le nouveau couple et le brise. 
Là où la plupart des romans se terminent, celui-ci démarre et évoque, en treize instantanés éparpillés dans la durée de ce couple éphémère, une lente descente aux enfers. Inexorable et tragique.

 

 

 

 Mon avis :

 

Tout commence par un titre intriguant : Le gout des cendres.

Puis vient la lecture des premières pages, et déjà la magie opère. L’auteur, avec une écriture d’une finesse inouïe, expose la déchéance de Jocelyn, heureux mari dont la vie paisible bascule en enfer un beau matin d’hiver.

Le récit est si beau, que j’en ai eu le souffle coupé.

Ecrit avec une saisissante justesse des sentiments, ce livre est une magnifique démonstration de la puissance dévastatrice de l’amour. Du coté exaltant de l’adultère, mais de son côté sombre et destructeur aussi.

Sous forme de récit rétrospectif, l’auteur, de plaisante connivence avec son lecteur, restitue l’auto-analyse du personnage qui revient sur sa lente dérive. Et Jocelyn est si attachant, si authentique et si universel, qu’on ne peut que compatir et souffrir avec lui.

Rarement un roman m’aura autant touchée.

Il devrait être lu par tous – infidèles, ou pas. C’est un véritable écho pour chacun de ceux qui ont connu le grand amour. Je n’ai plus qu’une envie : l’offrir à mes amis. Je sais déjà qu’il leur plaira.

Quand on arrive à la dernière page, et que s’explique enfin si joliment le titre, on donnerait cher pour que ce livre continue encore.

Plus qu’une œuvre ce roman est, tout simplement, un petit chef d’œuvre. 

 

 

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 http://www.edilivre.com/le-gout-des-cendres.html#.VJCLl9KG80g

 

 

 Le blog de l'auteur :

http://diegoarrabal.blogspot.fr/

 

 

 

 

 



13/12/2014
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